Allaiter quand on a peu de relais, quand on est souvent seule avec son bébé et peu soutenue au quotidien, est un défi que rencontrent de nombreuses mères. Entre fatigue, solitude, charge mentale et nuits hachées, allaiter seule peut rapidement devenir épuisant.
Chercher du soutien à l’allaitement, de l’aide concrète et des ressources fiables devient alors essentiel pour avancer plus sereinement. Dans cet article, nous vous donnons des conseils concrets pour poursuivre votre allaitement dans les meilleures conditions, même lorsque le soutien se fait rare au quotidien.
Chez Mama Hangs, on reçoit souvent des messages de mamans qui racontent la beauté de l’allaitement, mais aussi sa solitude. Cet article leur est dédié et à toutes celles qui allaitent sans toujours pouvoir compter sur un entourage présent.
Pourquoi le soutien est essentiel pendant l’allaitement
Le manque de relais peut prendre de nombreuses formes :
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une maternité solo choisie ou subie,
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un·e partenaire souvent absent·e,
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une famille éloignée,
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ou simplement… un entourage qui ne comprend pas ce que représente l’allaitement au quotidien.
Résultat : la charge mentale explose.
Chaque tétée s’ajoute à une liste infinie de “choses à faire”, sans main tendue pour la pause, le dîner ou la nuit.
Et pourtant, dans ces moments, tant de femmes tiennent bon. Par conviction, par instinct, par amour. Parce que malgré la fatigue, elles savent que ce lien vaut chaque minute.
💬 “Je me souviens avoir allaité assise sur le bord du lit, le téléphone à la main, seule à 3h du matin. J’étais épuisée, mais je me disais : demain, elle aura grandi un peu, et ça ira mieux.”
Claire, maman d’une petite fille de 4 mois
Allaitement sans relais : les difficultés les plus fréquentes
Quand on allaite seule ou qu’on manque de relais, ce n’est pas seulement la fatigue qui s’accumule, c’est aussi :
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le manque de sommeil difficile à récupérer,
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le besoin d’écoute quand on doute,
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la culpabilité de ne pas faire “assez bien”,
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et parfois, l’impression d’être invisible, parce qu’on ne se sent pas représentée dans les discours sur la maternité.
C’est une réalité souvent silencieuse, mais profondément partagée.
Comment trouver du soutien pour allaiter : 12 solutions concrètes
Heureusement, certains réflexes simples peuvent alléger le quotidien et redonner un peu de souffle.
🤍 Accepter d’être aidée autrement
Un relais, ce n’est pas toujours un partenaire : cela peut être une amie qui passe une heure, une voisine, un parent, ou même une sage-femme libérale.
Accepter d’ouvrir la porte, c’est déjà prendre soin de soi.
☕ Les ressources qui aident quand on allaite seule :
On dit qu’il faut un village pour élever un enfant… et quand ce village n’est pas là, on peut aussi le créer autrement, parfois même en version “virtuelle”. Voici quelques ressources précieuses pour ne pas traverser l’allaitement en solo.
- Les clubs poussettes locaux : parfaits pour rencontrer d’autres parents tout en prenant l’air.
- Le Sel dans le Café : une plateforme qui recense, via une carte interactive, des spots kids-friendly partout en France : cafés, activités sportives, associations, cinés parents-bébés… pour sortir de chez vous, avec ou sans bébé, et rencontrer d’autres mamans près de chez vous.
- Des applications telles que WeMoms : une communauté active où poser vos questions en temps réel et échanger avec d’autres parents qui vivent les mêmes étapes que vous.
- Le programme Bliss Bump : un accompagnement dédié aux futurs parents avec des ressources audio, des témoignages et des outils pour vivre une grossesse plus douce et mieux informée.
L’idée : préparer une petite liste “soutien” pour l’après, afin de n’avoir plus qu’à piocher lorsque le besoin se fait sentir.
Et parmi les ressources qui accompagnent vraiment :
• La Leche League France (LLL) : un accompagnement “mère à mère”, des réunions régulières, des animatrices formées et une hotline pour les moments de doute.
• Solidarilait : écoute téléphonique 7j/7 et rencontres en visio ou en présentiel autour de l’allaitement.
• Supers Mamans : un réseau de bénévoles qui offrent un véritable soutien post-natal. Les Mamans-Cadeau préparent un repas fait maison et viennent partager un moment de discussion avec les Mamans-à-bichonner, celles qui viennent d’accueillir leur bébé et qui pourraient se sentir isolées. Une initiative simple, humaine et profondément réconfortante.
• Galactée (Lyon) : réunions, informations, écoute et conseils sur l’allaitement.
Ce sont des espaces où l’on peut être exactement comme on est : fatiguée, fière, perdue, confiante… Peu importe. On y trouve des réponses, mais surtout une présence.
Parfois, savoir que d’autres vivent la même chose permet déjà d’alléger le poids du quotidien.
🎧 Des podcasts pour ne plus se sentir seule
Parce que certaines nuits sont trop longues, parce qu’on a parfois besoin d’entendre une voix familière quand tout le monde dort, les podcasts peuvent devenir un vrai relais émotionnel.
Nos indispensables :
- BooB BooB : animé par @sootsyy (pharmacienne) & @cach (médecin), un podcast décomplexé, drôle et hyper informatif. Mama Hangs y a déjà participé, on adore leur façon d’aborder les sujets sans filtre.
- Faites des gosses : une exploration honnête des réalités parentales, dont la solitude et les bouleversements qui suivent la naissance.
- Bliss Stories : des centaines de témoignages intimes et crus sur la maternité telle qu’elle est réellement vécue. Pas de tabou, pas de façade, juste des histoires qui résonnent.
- Milkshaker, créé par Charlotte Bergerot Pallisco, ostéopathe, formatrice en ostéopathie pédiatrique, répond aux questions que se posent les parents sur l’allaitement, informe les professionnel·le·s de santé et secoue les idées reçues pour remettre du vrai, du pratique et du fiable au cœur du sujet.
À écouter pendant une tétée, une balade en poussette ou en préparant un repas… Comme un murmure qui dit : « vous aussi, vous faites de votre mieux. »
📚 Un livre ressource : “Maman Solo” de Shane Love
La franco-écossaise Shane Love, créatrice du podcast Le Tourbillon et du compte Hello Solos, rassemble dans son ouvrage Maman Solo des témoignages de mères et les éclairages d’expertes pour mieux vivre la monoparentalité.
Un livre qui soutient, normalise, rassure, et qui met des mots sur ce que vivent tant de femmes.
💧 S’équiper quand on allaite seule : ce qui change vraiment la donne
Avoir les bons produits peut faire la différence :
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une brassière d’allaitement confortable jour/nuit,
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un soutien-gorge absorbant qui évite les fuites nocturnes,
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ou un porte-bébé qui libère les mains tout en gardant bébé contre soi.
💡 Nos modèles Mama Glow et Essential Bra ont justement été pensés pour ces moments : souples, absorbants, sans armature, faciles à ouvrir d’une main.
🌸 Repenser le “repos”
Quand on est seule, se reposer ne veut pas forcément dire dormir :
cela peut être prendre sa douche sans précipitation, manger chaud, écouter une chanson qui fait du bien, ou laisser le linge pour demain.
C’est dans ces micro-pauses que le corps recharge un peu.
🧘♀️ Pratiquer le “co-parenting émotionnel” avec un·e pro
Une doula postnatale, une consultante IBCLC (https://www.consultants-lactation.org/), une sage-femme libérale ou un.e psychologue spécialisé.e en parentalité :
ils offrent un espace pour déposer ses émotions, et c’est souvent le relais qui manque le plus.
💬 Avoir un message “type” pour solliciter de l’aide
Beaucoup n’osent pas demander de l’aide car il faut… trouver les mots.
Préparer un message simple type :
“Est-ce que tu pourrais passer 20 minutes cette semaine pour m’aider sur un point précis ?”
La clarté soulage énormément.
🐨 Le portage : un soutien précieux pour l’allaitement au quotidien
Le portage est un véritable pilier du quotidien quand on manque de relais. Il sécurise bébé, apaise les pleurs, libère les mains et permet d’avancer dans sa journée tout en répondant au besoin naturel de proximité du nouveau-né.
Mais c’est aussi un allié précieux pour l’allaitement : il facilite les tétées, même lorsqu’on n’a pas l’occasion de s’asseoir, de se poser ou d’attendre “le bon moment”.
Notre Carry & Pack et notre Sweat Motherhood ont été pensés pour accompagner ces moments avec simplicité et confort.
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Ils sont physiologiques dès la naissance,
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ergonomiques pour le porteur qui peut porter longtemps sans fatigue,
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et surtout aussi simples à enfiler qu’un t-shirt, sans nœuds, sans réglages complexes, sans prise de tête.
Et bien sûr, ils sont parfaitement allaitement-friendly :
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des boutons-pression au décolleté pour ouvrir d’une seule main,
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la possibilité de faire du peau à peau à tout moment,
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un accès discret et rapide au sein pour allaiter où que vous soyez,
tout en conservant votre style — parce qu’on peut être pratique et canon à la fois.
Ce sont ces petits détails, pensés pour la vraie vie, qui transforment une tétée improvisée en un moment simple et serein, même lorsque la journée ressemble un peu à un marathon.
Le portage devient alors un relais en soi : un soutien silencieux, mais essentiel, pour se sentir moins seule dans la gestion du quotidien.
🛏 Mieux vivre les nuits quand on allaite sans aide : adopter le “safe co-sleeping mindset”
Certaines habitudes peuvent rendre les nuits plus douces quand on allaite et qu’on manque de relais.
L’idée n’est pas de bouleverser votre organisation, mais d’apprendre à réduire l’effort pendant les tétées nocturnes.
Quelques repères simples :
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La tétée couchée peut devenir une véritable alliée : elle permet de se reposer tout en allaitant, surtout lorsque les nuits sont longues.
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Aménager un espace de couchage sécurisé, même si bébé n’est pas dans votre lit, aide à garder bébé tout près sans compromettre la sécurité.
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Trouver une position d’allaitement confortable la nuit (et la répéter !) peut transformer les réveils en moments beaucoup plus reposants.
L’objectif : faire en sorte que les nuits ne soient pas un marathon, mais une continuité plus douce du quotidien.
⏳ Appliquer la règle du “minimum viable”
Quand on a peu de relais, on ne peut pas tout gérer comme avant , et ce n’est pas un échec, c’est une adaptation.
La règle du minimum viable, c’est accepter de faire juste ce qu’il faut pour que vous restiez bien, sans pression inutile.
Concrètement :
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la lessive peut attendre demain,
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un repas simple est déjà un vrai repas, le ménage peut se faire par petites zones, sans chercher la perfection.
Votre énergie est une ressource précieuse.
La préserver, ce n’est pas renoncer : c’est choisir ce qui compte vraiment pour vous et votre bébé.
🥣 Préparer des repas “2 en 1”
Une petite astuce qui change tout : cuisiner une fois pour manger deux fois. Les batchs en petites quantités permettent d’avoir toujours quelque chose de nourrissant sous la main, sans passer des heures en cuisine. Et oui : les surgelés sont vos meilleurs alliés, qu’ils soient faits maison ou achetés tout prêts.
Pour vous inspirer, le livre Les recettes du quatrième trimestre au naturel de Julia Simon propose 80 recettes conçues tout spécialement pour les jeunes mamans, pensées pour répondre à leurs besoins énergétiques et physiologiques d’après-accouchement. Elles sont riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments et super-aliments, pour soutenir la récupération et recharger les batteries en douceur.
L’idéal ? Anticiper en préparant quelques plats avant la naissance, pour vous constituer une mini-réserve dès le retour à la maison.
💞 Redonner du sens à la solidarité maternelle
Allaiter avec peu de relais, c’est parfois se sentir isolée, mais c’est aussi apprendre une force incroyable : celle de s’écouter, de trouver ses ressources, de créer son propre chemin.
Et c’est là que le collectif compte.
Parce que le soutien aux mères ne devrait pas reposer uniquement sur leurs épaules.
Parce qu’on peut toutes, à notre échelle, être le relais d’une autre : un mot, un message, une tasse de café, un sourire.
Chez Mama Hangs, nous croyons que chaque maternité mérite du confort, du réconfort et du style, quelle que soit la configuration familiale.
💬 En résumé
Allaiter quand on a peu de relais, ce n’est pas moins beau.
C’est simplement un peu plus exigeant, un peu plus épuisant, et beaucoup plus courageux.
Et si cet article résonne pour vous :
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Sachez que vous n’êtes pas seule.
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Que vos efforts comptent.
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Et que prendre soin de vous, c’est déjà prendre soin de votre bébé.
Découvrir nos essentiels allaitement
❓ FAQ : trouver du soutien quand on allaite avec peu de relais
Comment allaiter quand on est seule ?
Il est possible d’allaiter seule en simplifiant le quotidien, en s’équipant correctement, en utilisant le portage et en recherchant du soutien auprès d’associations, groupes de mères et professionnels.
Comment gérer la fatigue quand on allaite sans soutien ?
La tétée couchée, le “minimum viable”, les micro-pauses et un équipement adapté aident à réduire la charge physique lorsque l’on manque de relais.
Comment faire pour ne pas se sentir isolée quand on allaite ?
Les groupes de soutien, les associations (LLL, Solidarilait…), les podcasts et les échanges avec d’autres parents permettent de rompre la solitude.
Quels produits sont utiles quand on allaite seule ?
Une brassière confortable jour/nuit, un soutien-gorge absorbant, un porte-bébé physiologique simple à enfiler et des vêtements allaitement-friendly facilitent le quotidien.