Une des premières idées reçues sur l’allaitement est la fatigue qu’il provoque ! Alors oui, les jeunes mamans qui nourrissent leur bébé au sein sont souvent épuisées, mais est-ce vraiment lié à l’allaitement ? Dans cet article, on chasse les clichés et on vous partage nos meilleurs conseils pour gérer la fatigue physique et psychologique.
1. Comprendre le rapport entre fatigue et allaitement
La venue d’un bébé est une phase particulièrement épuisante. C’est une course dont on ne connaît pas la ligne d’arrivée ! D’autant plus que la grossesse et l’accouchement ont déjà mis le corps à rude épreuve. Entre l’affaiblissement lié au post-partum, le sommeil haché et toutes les réponses à apporter aux besoins de votre nouveau-né, il n’est pas étonnant que la période soit exténuante. Comme elle coïncide avec celle de l’allaitement, la confusion est facile ! Ce n’est pas l’allaitement qui épuise, c’est être une jeune maman ! Le niveau et la perception de cette fatigue sont naturellement différents selon les femmes et leurs contextes, mais ils ne dépendent pas du fait d’allaiter ou non.
2. Déconstruire sa représentation du sommeil
La perception du sommeil et de la récupération dépend de la norme que vous avez en tête ! On pense souvent qu’être reposé signifie dormir entre 7 h et 9 h d’affilée la nuit. Du coup, quand votre nourrisson vous réveille plusieurs fois par nuit et vous impose des plages (plus ou moins longues !) d’éveil, vous vous sentez abattue le matin. Mais, en fonction des cultures, des habitudes de vie, de travail, de nombreuses personnes arrivent à récupérer en dormant de façon différente. De plus, le sommeil est en constante évolution au fil de la vie. Pensez à votre rythme, enfant, ado, puis étudiant, jeune travailleur, etc. En devenant parent, accepter que votre sommeil change est essentiel ! En déconstruisant votre représentation d’un rythme « normal », vous vous libérez de l’effet psychologique de la fatigue.
3. Connaître le sommeil de la maman allaitante
Un autre aspect très important à connaître : le sommeil de la maman qui allaite.
L’allaitement libère des hormones qui aident les jeunes mamans à se reposer. Ainsi, l’ocytocine, sécrétée pendant les tétées, procure une profonde détente et un bien-être psychologique. Si la mère est dans un endroit propice à la tranquillité, elle peut entrer physiologiquement dans un état proche de la somnolence qui offre autant de moments de récupération qu’il y a de tétées ! La prolactine, quant à elle, en plus d’être à l’origine des montées de lait, rend le sommeil plus réparateur. Il est prouvé que les mères allaitantes ont une plus grande récupération sur un temps équivalent de sommeil. Au lieu de compter les heures où vous avez dormi, interrogez-vous sur votre ressenti, même après seulement 2 ou 3 heures de repos. Faire la différence entre sommeil et fatigue vous aidera à mieux la gérer !
4. Dormir quand bébé dort
Au risque d’enfoncer une porte ouverte, on va quand même vous le dire ! La tentation est grande de profiter des moments de repos de votre bébé pour réaliser vos tâches quotidiennes. Mais c’est vraiment un conseil à suivre pour parvenir à gérer la fatigue quand on allaite. En vous étendant à ses côtés, votre nourrisson dormira sûrement plus longtemps et vous pourrez aussi le nourrir si besoin ! Les bénéfices de cette habitude sont importants. Ces plages de détente sont salvatrices pour votre moral et facilitent votre récupération post-partum.
5. Soigner son alimentation pour gérer la fatigue pendant l’allaitement
L’allaitement brûle jusqu’à 500 calories supplémentaires par jour. Pour lutter contre la fatigue, nourrissez-vous ! Ce n’est pas le moment d’envisager de réduire vos apports pour retrouver votre corps d’avant la grossesse. Votre petit ne veut pas être posé ? Testez notre porte bébé Carry & Pack ou nos vêtements de portage ! Ils s’enfilent rapidement et vous aurez facilement les mains libres pour votre repas. Bébé aura peut-être le droit à des morceaux de nourriture sur la tête mais, croyez-nous, tout ce qui lui importe c’est d’être lové contre vous ! Vous pouvez aussi prendre des encas dans la journée (voire la nuit si vous sentez une fringale pendant une tétée nocturne). En revanche, essayez de soigner la qualité de votre alimentation. Votre corps a besoin de bons nutriments. On vous conseille d’avoir toujours à disposition des fruits secs ou de tester les snacks Jolly Mama qu’on adore !
Question alimentation, on vous recommande aussi le livre de Julia Simon : Les recettes du quatrième trimestre au naturel. Ses recettes sont riches en nutriments et délicieuses !
6. Trouver du soutien
Nous ne sommes pas les premiers à le dire, mais c’est un facteur important pour parvenir à gérer la fatigue. Dans ce domaine, les jeunes mamans ne sont pas toutes à égalité, mais essayez d’envisager tous les relais possibles. Votre partenaire, vos parents, des amis, une voisine… Des mères de votre entourage, par expérience, seront enchantées de vous prêter main-forte. Ne sous-estimez pas la solidarité féminine ;-)
Vous avez aussi le droit de dire que vous en avez marre ! L’allaitement, même s’il procure beaucoup de joie, demande une grande disponibilité et peut provoquer des sentiments ambivalents. Ne gardez pas cela pour vous, échangez avec vos proches ou d’autres mamans qui allaitent.
7. Lâcher prise sur le quotidien
Là encore, plus facile à dire qu’à faire ! Si vous êtes d’habitude très organisée et ordonnée, la vue du chaos qui s’installe vite dans un foyer avec un bébé peut être très frustrante ! Malgré tout, tentez d’accepter que la priorité soit au repos. En revanche, si le désordre provoque un réel mal-être, lâchez sur d’autres choses : les obligations sociales, les faire-parts et messages de remerciements (et oui cela peut être une véritable pression !) Évidemment, si vous pouvez déléguer l’entretien et les tâches c’est encore mieux.
Quelle que soit votre situation, le mot d’ordre est bienveillance envers vous-même !
On espère que vous avez trouvé des conseils précieux pour accepter et atténuer votre fatigue de jeune maman qui allaite. Sachez que les moments difficiles finissent par passer et que cette période défile très vite. Vous y penserez peut-être avec nostalgie dans quelque temps !
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